OBJECTIFS DE L’ANNÉE 2 : Gagner en légèreté :-)
L’année 2 débute avec l’achat de la Rapido. La recherche de légèreté est l’objectif majeur de ces 12 mois. Je vise ainsi plus de mobilité et d’autonomie.
Je m’allège aussi en termes de dettes et d’organisation au quotidien.
ORIENTATION PRINCIPALE DES DÉPLACEMENTS DE L’ANNÉE 2 :
Comme pendant l’année 1, je cherche encore, sans y parvenir, des partenaires pour avancer vers du prototypage. Bernard Auziès aurait été un mentor formidable, mais la maladie en a décidé autrement. Je regrette non seulement les discussions que nous pouvions avoir, mais aussi son regard toujours pertinent sur la dimension matérielle de ma démarche. Bernard savait tout faire de ses mains. Il travaillait le métal et avait un prototype de vélo cargo que nous avions pensé optimiser. Cela ne se fera pas, mais je serai peut-être un jour en camping-char à voile et à pédales. Il va de soi que mon véhicule s’appellera
Bernard.
Une partie des déplacements de l’année 2 est aussi motivée par des rendez-vous dans le cadre de missions alimentaires.
ÉVOLUTION ENTRE AVRIL 2018 ET MARS 2019 :
Plus de légèreté, plus de mobilité : je commence à vivre le voyage en bivouaquant au fil de la route avec mon attelage comme avec un simple fourgon.
Je réfléchis de plus en plus à ma mobilité et à la propulsion. L’idée d’un fourgon fait son chemin. Je réfléchis en parallèle à un pousse-pousse ou un vélo solaire.
Je n’ai demandé aucune aide pendant l’année 2 (je n’y avais simplement pas pensé), mais j’ai de moins en moins de dettes. C’est une autre forme de légèreté.
Je vise également plus de simplicité dans la vie de tous les jours pour limiter le temps englouti par les routines et optimiser les bivouacs.
Il reste encore des cartons de livres chez Françoise. Je vais devoir me décider à en laisser le plus grand nombre : décision difficile, mais nécessaire.
Plus d’autonomie : j’avance vers l’autonomie électrique. Les débuts sont modestes : avec de petits panneaux solaires de 5 et 20 W. J’apprends :-)
Plus d’engagement politique :
encore de la colère au début (cf. 29 mai 2018), mais le travail de balancier fait son œuvre. J’ai parfois envie de tout lâcher (mon statut d’indépendante notamment) : je suis suspendue au bout d’une des pointes de mon étoile.
Ma désillusion par rapport aux institutions ne s’est pas encore transformée en force, mais ma pensée s’affine.
Plus de cohérence: je m’aligne mieux avec mes valeurs et mes aspirations. J’assume ce que je suis et ce qui me nourrit intérieurement : l’écriture.
Je me lance enfin dans l’autoédition et publie
Tr@que, mon premier roman.
BILAN DE L’ANNÉE 2 : je relève la tête et retrouve la joie de mes 20 ans en Martinique.
La vie est belle : je me lève en chantant.