Mon départ en caravane a été, en partie, motivé par un questionnement sur l'habiter. Le hamac dans lequel j'avais déjà dormi 4 mois en Guyane, en 2004, a par exemple repris du service pendant plusieurs mois dans la première caravane. Il a rempli les fonctions de lit et de chambre à coucher pliables, confirmant que le hamac est l'une des manifestations les plus abouties et les plus accessibles du paradis terrestre. Sur la photo: en position dépliée: entre la cuisine et la salle-de-bain. Il a libéré l'avant de la caravane qui est devenu un coin lecture.
Pour ne pas simplement reproduire mes habitudes de vie sédentaire, j'ai entamé, avec mon cheminement nomade, une démarche pour repenser radicalement ma manière de vivre et son impact sur mes objectifs de vie, ma participation aux différents mondes sociaux et l'environnement.
Je n'ai pas tout changé durant l'année 1, mais j'ai découvert des besoins réduits en eau, en énergie et modifié mes routines quotidiennes pour préserver la ressource la plus importante: le temps. L'année 1 aura ainsi été avant tout tournée vers les usages, via une réflexion sur l'intime et la réorganisation d'un espace intérieur répondant aux besoins et envies réels mis au jour grâce à mon nomadisme.
Ci-dessous: quelques extraits concernant l'eau.