Précisions concernant la distribution des livres imprimés
ou
Les cas de conscience d'une autrice indépendante
Début 2022, j'ai enfin trouvé une solution éthique pour mes textes au format imprimé (objet livre). Au lieu de m'enfermer dans les schémas classiques des principales plateformes d'autoédition, il suffisait de consulter les pages dédiées à l'édition de l'association
Framasoft. Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt? L'erreur est désormais corrigée et je suis heureuse de pouvoir faire basculer progressivement tous mes textes vers
Atramenta.net.
Période de transition
Jusqu'au printemps 2022, j'ai utilisé, pour l'année 1 et l'année 2 du journal de bord, les services de Bookelis: option payante qui permettait un référencement sur Dilicom, fichier central des libraires, via le réseau Hachette qui assurait ensuite la distribution.
J'ai un moment pensé à utiliser la plateforme KDP d'Amazon (service d'autoédition d'Amazon) pour limiter les frais de ports. J'y ai finalement renoncé : Amazon étant trop loin des valeurs que je veux défendre. J'ai trouvé la solution avec Atramenta qui prend en charge les frais de livraison.
Hachette fait partie du groupe Lagardère. Etait-ce mieux qu'Amazon?
J'ai cherché longtemps une alternative. J'ai même pensé à BoD (Book on Demand), entreprise d'origine allemande, d'envergure européenne, dont la distribution en librairie est assurée par la Sodis (groupe Madrigall, holding de la famille Gallimard).
Je ne sais pas si cette solution aurait été plus éthique que de passer par Hachette (et donc Lagardère). Mais, vu le contexte de rachat par Vivendi de l'ensemble de Lagardère début 2022, je ne pouvais pas continuer à utiliser un service de distribution passant sous les couleurs exclusives de Vivendi. Vivendi = Bolloré = opération massive de droitisation extrême de la scène médiatique et perversion du journalisme en propagande. Regardez ce qu'en dit l'ONG Reporters Sans Frontières :
https://rsf.org/fr/actualites/le-systeme-b-le-documentaire-choc-de-rsf-sur-le-systeme-bollore
Je me permets donc de reposer la question : passer par Hachette était-il plus éthique que d'utiliser Amazon? Je crois qu'il est possible de répondre non sans hésiter.
J'invite tous les auteurs en recherche de cohérence sur ces questions à regarder du côté des plateformes comme
Atramenta qui sont issues du monde du logiciel libre et des communs.
VOUS TROUVEREZ MES TEXTES SUR ATRAMENTA.NET
D'ici la fin 2022, tous mes e-books seront à télécharger sur la plateforme Atramenta. Les versions électroniques du journal sont gratuites et le resteront pour permettre leur diffusion auprès de tout public. Les autres textes au format ebook sont proposés à un petit prix pour soutenir ma démarche de création et de recherche.
Comme pour les ebooks, les versions imprimées seront désormais disponibles à l'achat sur Atramenta.
Précisions concernant la distribution des livres imprimés
ou
Les cas de conscience d'une autrice indépendante
Début 2022, j'ai enfin trouvé une solution éthique pour mes textes au format imprimé (objet livre). Au lieu de m'enfermer dans les schémas classiques des principales plateformes d'autoédition, il suffisait de consulter les pages dédiées à l'édition de l'association Framasoft. Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt? L'erreur est désormais corrigée et je suis heureuse de pouvoir faire basculer progressivement tous mes textes vers Atramenta.net.
Période de transition
Jusqu'au printemps 2022, j'ai utilisé, pour l'année 1 et l'année 2 du journal de bord, les services de Bookelis: option payante qui permettait un référencement sur Dilicom, fichier central des libraires, via le réseau Hachette qui assurait ensuite la distribution.
J'ai un moment pensé à utiliser la plateforme KDP d'Amazon (service d'autoédition d'Amazon) pour limiter les frais de ports. J'y ai finalement renoncé : Amazon étant trop loin des valeurs que je veux défendre. J'ai trouvé la solution avec Atramenta qui prend en charge les frais de livraison.
Hachette fait partie du groupe Lagardère. Etait-ce mieux qu'Amazon?
J'ai cherché longtemps une alternative. J'ai même pensé à BoD (Book on Demand), entreprise d'origine allemande, d'envergure européenne, dont la distribution en librairie est assurée par la Sodis (groupe Madrigall, holding de la famille Gallimard).
Je ne sais pas si cette solution aurait été plus éthique que de passer par Hachette (et donc Lagardère). Mais, vu le contexte de rachat par Vivendi de l'ensemble de Lagardère début 2022, je ne pouvais pas continuer à utiliser un service de distribution passant sous les couleurs exclusives de Vivendi. Vivendi = Bolloré = opération massive de droitisation extrême de la scène médiatique et perversion du journalisme en propagande. Regardez ce qu'en dit l'ONG Reporters Sans Frontières : https://rsf.org/fr/actualites/le-systeme-b-le-documentaire-choc-de-rsf-sur-le-systeme-bollore
Je me permets donc de reposer la question : passer par Hachette était-il plus éthique que d'utiliser Amazon? Je crois qu'il est possible de répondre non sans hésiter.
J'invite tous les auteurs en recherche de cohérence sur ces questions à regarder du côté des plateformes comme Atramenta qui sont issues du monde du logiciel libre et des communs.